Ce deuxième jeu de la série sur le Canada hanté visite d’autres lieux classés parmi les plus étranges du Canada. Étroitement lié à la première émission, lancée en juin 2014, chacun de ces cinq timbres nous entraîne dans un endroit surnaturel. Les motifs sont encore plus terrifiants grâce à l’estampage holographique. « Pour cette deuxième émission sur le Canada hanté, nous avons fouillé chacune de ces histoires mystérieuses et pu compter sur l’illustrateur Sam Weber pour ajouter de fascinants détails visuels », explique Lionel Gadoury, directeur artistique principal chez Context Creative et designer de la série.

Ce sont des récits à faire frémir… Sur la côte ouest de la Colombie-Britannique, une multitude d’apparitions surnaturelles se produisent dans le quartier historique de Gastown, à Vancouver; on y observe des revenants qui dansent, des passagers fantômes, et un chef de train qui aurait été décapité par une locomotive, il y a près d’un siècle. Sur les chemins de la rivière Rouge au Manitoba, autrefois empruntés par des charrettes à bœufs, les histoires à faire peur abondent, dont celle d’un soldat de faction qui, lors de son quart de nuit, a hélé un couple de Métis, qui a disparu dès qu’il leur a demandé de s’arrêter. Au Québec, on peut toujours apercevoir l’âme torturée de Marie-Josephte Corriveau errer sur les routes et dans les forêts de Lévis. La meurtrière la plus connue en Nouvelle-France, celle qu’on surnomme « La Corriveau », est arrêtée, jugée et exécutée pour le meurtre de son mari; son corps sera ensuite exhibé dans une cage en fer suspendue à un arbre.

Au Yukon, le récit de Bessie Gideon fait également des vagues. L’une des propriétaires de l’hôtel Caribou à Carcross, du temps de la ruée vers l’or, hanterait encore les lieux. Elle cogne aux portes, ajoute des bulles aux bains des visiteurs et regarde par les fenêtres, paraît-il, accompagnée de son perroquet Polly.

Le dernier récit, mais non le moindre, est une tragédie. Dans la citadelle d’Halifax, les gardes de sécurité disent apercevoir le spectre de la Dame grise qui déambule à l’étage dans une robe du XIXe siècle et nimbée d’un parfum de roses. Le fantôme inapaisé serait celui de Cassie Allan, la fiancée d’un jeune sergent qui s’est tué par balle dans sa caserne, alors qu’il devait la rejoindre devant l’autel.

Le designer indique que ce qui l’a inspiré sont « les histoires de fantômes, des archétypes qui nous rappellent notre propre mortalité. Lorsque nous nous trouvons devant l’inconnu, notre imagination s’enflamme. Nous espérons que cette série donnera froid dans le dos, comme nous l’avons éprouvé lorsque nous avons créé ce jeu de timbres inoubliable. »