Les ours figurent parmi les prédateurs les plus intelligents et redoutables de la nature canadienne. Leur taille imposante et leur puissance brute sont ce qui les rend si captivants et dignes de respect.

Déclaré espèce préoccupante par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), le puissant ours brun (Ursus arctos) a une alimentation majoritairement composée de matières végétales. Autrefois présent dans la région des Prairies, l’ours brun ne vit maintenant que dans les régions de l’ouest et du nord du Canada.

Les deux tiers de la population mondiale d’ours polaires (Ursus maritimus) vivent dans la région circumpolaire du Canada. L’ours polaire figure parmi les plus imposants ursidés de la planète (les mâles peuvent peser jusqu’à 800 kg) et s’adapte bien à la vie sur les banquises de l’Arctique. Malheureusement, il est aussi déclaré espèce préoccupante par le COSEPAC en raison de la fonte accélérée des glaces causée par le réchauffement climatique.

Espèce d’ours la plus commune au Canada, l’ours noir d’Amérique (Ursus americanus) est présent dans tous les territoires et toutes les provinces, à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard (où il a déjà vécu). L’ours noir, nommé d’après sa couleur la plus courante, peut également avoir un pelage blond, brun, bleu, cannelle et de presque toutes les nuances de ces couleurs. On trouve aussi des oursons à la fourrure blanche ou crème, surtout dans les populations d’ours Kermode (Ursus americanus), qui vivent sur la côte ouest. L’ours blanc Kermode figure dans les traditions des peuples côtiers des Premières nations depuis longtemps.

Vous pouvez observer sans danger ces quatre ours majestueux sur les timbres conçus par Andrew Perro. Il a utilisé des photos des photographes de renom passionnés de la faune Michelle Valberg et Robert Postma, selon qui la patience, la détermination et une dose de chance sont la clé pour obtenir une image parfaite.

« On doit être attentif aux moments inattendus », dit M. Postma, qui a photographié à partir de sa voiture une ourse brune et ses bébés en train de manger des pousses printanières fraîches.

Mme Valberg raconte le moment où elle a aperçu pour la première fois Warrior, une ourse Kermode nommée ainsi en raison de la cicatrice sur son nez : « Warrior se promène comme si elle était la reine de la forêt. Il y a une sorte de noblesse dans ses mouvements et elle est fascinante à observer. »