Centenaire du Musée royal de l’Ontario
April 14, 2014
Le Musée royal de l’Ontario (ROM) a ouvert ses portes il y a 100 ans, mais il a germé bien avant dans l’esprit de deux hommes. Sir Byron Edmund Walker, banquier, champion de l’engagement civique, collectionneur d’œuvres d’art et paléontologue amateur, est l’architecte de la campagne destinée à créer un musée de calibre international à Toronto. Charles Trick Currelly est, quant à lui, un collectionneur gratifié d’un véritable don pour la découverte d’antiquités.
La vie de Charles Trick Currelly rappelle celle d’un « Indiana Jones » canadien. Ses expéditions lui font découvrir les trésors d’Égypte, de Crète et d’Asie mineure, dont il racontera les aventures dans son autobiographie, intitulée I Brought the Ages Home. Premier directeur du Musée d’archéologie, l’explorateur est à l’origine de ce qui deviendra une exposition permanente des cultures du monde et d’histoire naturelle au ROM.
Au fil des 100 ans d’existence, bâtiment et collections se développent pour s’imposer comme une destination privilégiée parmi les grands musées du monde. Chaque année, le ROM propose des expériences muséales à environ un million de visiteurs. Ses galeries fascinantes, riches en objets et en spécimens appartenant aux sciences naturelles et aux civilisations du monde, divertissent, instruisent et inspirent.
Les collections du ROM rassemblant aujourd’hui plus de six millions d’objets, il n’a pas été facile pour Gerald Querubin et Doreen Colonello, respectivement designer et directrice artistique de la maison Entro, de choisir les motifs des figurines. « Notre but était de créer des timbres qui mettent chaque objet en valeur, afin de susciter la même admiration qu’au Musée, explique Doreen Colonello. Pour éviter que le design des timbres prédomine sur la beauté des objets, nous avons préconisé la simplicité : typographie dépouillée et beaucoup d’espace. » Gerald Querubin estime pour sa part que « les objets choisis reflètent le volet traditionnel et historique du ROM, alors que le Cristal Michael Lee-Chin témoigne des recherches incessantes et des projets visionnaires de l’établissement. »