Timbres courants : La faune et ses bébés
January 17, 2011
Des exclamations d’émerveillement! C’est ce à quoi nous nous attendions lorsque nous avons décidé de produire, sur trois ans, une série de timbres courants représentant les créatures les plus attachantes et les plus câlines de la faune canadienne. Nous savions que les collectionneurs et les consommateurs seraient en proie à l’émotion face à ces images. Des levrauts arctiques, un renardeau roux, des oisons duveteux et un ourson taquin tout fin prêt pour une pose, ces timbres nous offrent un rare coup d’œil sur la faune et ses bébés.
Comme leur nom l’indique, les timbres courants sont les plus accessibles, ceux que le public utilise le plus souvent pour ses envois. On doit donc veiller à ce qu’ils décrivent l’ensemble du pays. Dans le passé, ils ont mis en vedette une variété d’images : photos de Sa Majesté la reine Elizabeth II, édifices du Parlement, représentations diverses du drapeau, arbres et espèces sauvages indigènes et, depuis quelques années, photos de fleurs, notamment une série de trois ans sur les orchidées, interrompue en 2009 par nos timbres courants sur le thème des Jeux olympiques de 2010 à Vancouver.
Comme les animaux constituent toujours un choix populaire, tant pour les timbres courants que pour les vignettes commémoratives, il était évident qu’en illustrant les représentants les plus jeunes et les plus charmants de la faune canadienne, nous allions toucher le cœur des expéditeurs et procurer aux collectionneurs une autre série pluriannuelle qui symboliserait la véritable nature de notre pays. « Les Canadiens adorent la faune de leur pays et les timbres qui la dépeignent. Produire une série sur les bébés animaux nous semblait tout naturel. Nous savions que nous n’aurions aucun mal à trouver suffisamment d’images pour nous permettre de faire d’excellents choix pendant toute la durée de la série et que chacune d’elles aurait le potentiel de faire sourire les consommateurs », explique Danielle Trottier, gestionnaire, Conception de timbres.
Le jeu de 2011 met en vedette les petits des quatre espèces suivantes :
Les petits du lièvre arctique, ou levrauts arctiques (timbre permanent du régime intérieur), ont les yeux ouverts dès la naissance, qui se produit de la fin du printemps au début de l’été. Pour assurer leur protection, ils se couchent dans leur gîte formé de mousse ou de plantes séchées, puis se tiennent immobiles, se fondant dans le paysage de roches grâce à leur robe gris-brun.
La femelle du renard roux (É.-U., 1,03 $) met au monde en moyenne de quatre à huit bébés (également appelés renardeaux), même si à l’occasion une portée peut atteindre plus de douze petits. Aveugles à la naissance, les renardeaux peuvent peser jusqu’à 115 grammes. À la deuxième semaine, ils ouvrent leurs yeux; à la huitième, les jeunes sont entièrement sevrés et dès que l’automne arrive, ils partent à la recherche d’un territoire.
Les bébés de la bernache du Canada (timbre pour le courrier surdimensionné, 1,25 $), ou oisons, voient le jour un mois après que leur mère a pondu ses œufs. Leur corps est recouvert d’un duvet jaune olive devenant vite gris terne. À mesure que l’oiseau grandit, des plumes apparaissent pour lui permettre de voler. Les oisons restent avec leurs parents toute une année, retournant avec eux dans les aires de reproduction après leur premier hiver.
La femelle de l’ours blanc (timbre du régime international, 1,75 $), ou ours polaire, met bas entre les mois de novembre et de février. À leur naissance, les oursons, le plus souvent au nombre de deux, sont aveugles et couverts d’un fin duvet. Ils pèsent moins de un kilogramme. En avril, la mère et ses petits abandonnent la tanière de mise bas pour entreprendre leur longue marche sur les glaces.
« C’est l’attrait des photos qui a donné le ton au motif. C’est pourquoi nous avons entouré les images de ciel bleu et avons limité la représentation de l’habitat naturel – les clichés parlant d’eux-mêmes. Il est difficile de regarder ces bébés animaux sans s’extasier. Ils sont vraiment très mignons! Particulièrement pour les jeunes collectionneurs. Ils constituent une introduction parfaite à ce passe-temps qu’est la philatélie », poursuit la gestionnaire.
La designer Sophie Lafortune, propriétaire de la maison Klaxon Publicité, abonde dans ce sens. Elle explique qu’elle désirait créer un motif qui susciterait le type de réaction émotive que le sujet pouvait susciter. « Je voulais concevoir une série qui montrerait les bébés animaux dans leur habitat naturel et les dépeindre d’une manière qui mettrait l’accent sur leur beauté, leur curiosité, leur naïveté et la sympathique maladresse qui les caractérise à ce stade de leur existence. »
C’est pour cette raison que nous avons opté au bout du compte pour des photos. Sophie Lafortune croit que ce moyen d’expression « saisit plus intimement le charme et la vulnérabilité de ces petits ». Elle ajoute qu’en conservant un arrière-plan minimaliste, on permet ainsi aux jeunes animaux d’occuper l’avant-scène.
D’autres éléments naturels viennent agrémenter l’émission. Par exemple, la designer a ajouté des empreintes de pieds et de pattes de ces quatre animaux pour le premier volet de cette série. Elle a utilisé ces empreintes pour donner de la dimension au pli Premier Jour officiel.
Il s’agit ici des quatre premiers timbres courants d’une série de trois ans. Les vignettes des deux prochaines années continueront à montrer des bébés animaux provenant des diverses régions du Canada.
Coil of 100 stamps
59,00 $
- No de produit: 101351
- Valeur: 1 PERMANENT™ domestic rate
- Conception: Monique Dufour, Sophie Lafortune
- Format: 24 mm x 20 mm (horizontal)
- Impression: Lowe-Martin
- Procédé d'impression: Lithographie en 5 couleurs
- Tirage: Impression continue
- Gomme: Sensible à la pression
- Dentelure: Dentelure simulée
- Marquage: Procédé général, sur les 4 côtés
- Photographie: Lièvre arctique : Matthias Breiter | AlaskaStock.com ; Bernache du Canada : Dreamstime.com, iStockphoto.com ; Renard roux : Inmagine LLC ; Ours blanc : Mark Newman | AlaskaStock.com
- Papier: Tullis Russell
- Oblitération des PPJO: Rankin Inlet, Nunavut