Mises à jour sur les négociations

Postes Canada a étudié attentivement les plus récentes offres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) et a calculé que les revendications du Syndicat sont inabordables et insoutenables, et ajouteraient des milliards de dollars en coûts fixes à long terme.

En tout, les demandes présentées dans les plus récentes offres du STTP coûteraient plus de 3 milliards de dollars sur quatre ans, à un moment où le service postal enregistre déjà d’importantes pertes financières. Les éléments les plus coûteux comprennent des augmentations salariales et des changements dans les effectifs. Postes Canada enregistrera une autre perte importante en 2024, soit la septième perte annuelle consécutive de la Société. Depuis 2018, l’entreprise a perdu plus de 3 milliards de dollars.

Les demandes du Syndicat renforceraient également le statu quo, à l’heure où le service postal doit se transformer pour répondre aux besoins en évolution de la population et des entreprises canadiennes. Les plus récentes offres du STTP pour l’unité urbaine et l’unité des Factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS) ne répondent pas au besoin de Postes Canada de moderniser d’urgence ses opérations.

Nous savons que la grève a une incidence énorme sur le personnel, les petites entreprises, les organismes de bienfaisance et les collectivités partout au pays. Nous demeurons déterminés à conclure des ententes négociées et nous avons présenté des propositions qui sont équitables et équilibrées, et qui apporteraient une flexibilité grandement nécessaire à notre modèle de livraison.

Nous voulons vous donner plus d’information sur cette récente offre du STTP et expliquer pourquoi elle est loin de faire progresser les négociations en élargissant plutôt l’écart entre les parties.

Salaires

• Le Syndicat propose des augmentations salariales de 19 % sur quatre ans, dont une augmentation de 9 % la première année, tandis que Postes Canada offre des augmentations salariales de 11,5 % sur quatre ans (taux composé de 11,97 %).
• Bien que le STTP ait revu ses demandes salariales, la proposition du Syndicat demeure bien au-dessus de ce que peut se permettre Postes Canada, compte tenu de ses pertes importantes et de la détérioration de sa situation financière.

Congés pour raisons personnelles et médicales

• Le STTP demande 10 jours de congé pour raisons médicales par année en plus des sept jours de congé pour raisons personnelles déjà prévus dans la convention collective.
• Postes Canada offre 13 jours de congé pour raisons personnelles à usage multiple par année, protégés et intégrés à la convention collective. Cela inclut les six jours de congé pour raisons personnelles supplémentaires par année que les membres du personnel ont reçus à la suite des changements apportés au Code canadien du travail en 2022. Le personnel serait libre d’utiliser les six jours de congé supplémentaires comme bon lui semble (par ex., raisons personnelles, vacances ou maladie).

Embauche de personnel permanent

• Le Syndicat maintient ses revendications pour des travailleurs et travailleuses qu’il ne représente pas, ce qui ajouterait encore des coûts fixes à long terme insoutenables pour Postes Canada. À titre d’exemple, le STTP persiste à exiger l’embauche du personnel des services d’entretien ménager et d’autres services de soutien contractuels pour en faire des membres du personnel permanent de Postes Canada.
• Postes Canada encourage le STTP à concentrer ses efforts sur les conditions d’emploi des personnes qu’il représente déjà.

Service de livraison flexible et abordable

• Pour mieux servir la clientèle et répondre à ses besoins en évolution, nous avons besoin d’un modèle qui permet la livraison des colis sept jours sur sept et peut s’adapter plus rapidement au marché en plein essor du cybercommerce.
• Postes Canada propose de créer de nouveaux postes qui appuieraient la livraison la fin de semaine, offrant ainsi des emplois permanents assortis d’heures garanties et d’avantages sociaux.
• La Société propose également des mesures (le modèle d’acheminement dynamique) qui lui permettraient de planifier et d’optimiser les itinéraires de livraison en fonction des volumes, des adresses de livraison et des ramassages. Bien que la Société ait indiqué qu’un modèle d’acheminement dynamique était nécessaire pour assurer l’avenir de l’entreprise et demeurer concurrentielle, le Syndicat a refusé d’en discuter ou de proposer des solutions à ce sujet.

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