25 octobre 2024
Publié dans Communiqués
Postes Canada demeure déterminée à conclure des ententes négociées avec le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes
La Société a présenté des propositions pour être plus concurrentielle tout en protégeant ce qui est important pour le personnel
25 octobre 2024
Publié dans Communiqués
OTTAWA – Postes Canada demeure déterminée à conclure des ententes négociées avec le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP). À la suite de l’annonce du STTP selon laquelle il a reçu un mandat de grève de la part de ses membres, les deux parties doivent aborder les négociations avec une plus grande urgence afin d’éviter un arrêt de travail.
Les parties ont officiellement commencé les négociations le 15 novembre 2023 et se sont rencontrées régulièrement depuis. Les négociations se déroulent à un moment critique pour Postes Canada, alors que la Société est aux prises avec d’importants défis financiers et opérationnels liés à la livraison dans le marché hautement concurrentiel de la livraison des colis. Au cours des six premiers mois de 2024, la Société a enregistré une perte d’exploitation de 490 millions de dollars. De 2018 à 2023, elle a perdu 3 milliards de dollars.
Il est essentiel que les deux parties concentrent leurs efforts sur la résolution des questions en suspens afin de conclure des ententes négociées. Un arrêt de travail aurait des conséquences importantes pour les millions de personnes au Canada qui comptent sur Postes Canada, en plus d’aggraver la situation financière déjà difficile de l’entreprise, alors que la clientèle confiera ses envois des Fêtes à d’autres transporteurs.
Postes Canada a présenté des propositions visant à protéger et à améliorer ce qui est important pour le personnel, compte tenu des contraintes financières de la Société, tout en apportant les changements nécessaires pour répondre aux besoins de la population canadienne.
Propositions de Postes Canada
Le 25 septembre, Postes Canada a présenté au STTP des offres globales pour les deux unités de négociation, qui proposaient d’améliorer ou de protéger les éléments clés pour le personnel représenté par le STTP, notamment :
- Augmentations salariales annuelles totales de 10 % sur quatre ans (taux composé de 10,4 %).
- Protection du régime de retraite à prestations déterminées du personnel actuel, ainsi que sa sécurité d’emploi et son régime de soins de santé.
- Maintien de la protection salariale contre l’inflation imprévue.
- Transition à un taux de rémunération horaire pour les FFRS.
- Amélioration des droits aux congés pour le personnel actuel.
Pour mieux servir la population canadienne dans le marché exigeant de la livraison des colis d’aujourd’hui, Postes Canada a aussi proposé les changements nécessaires afin de créer un modèle de livraison plus flexible et abordable qui permettrait la livraison de colis à un coût abordable sept jours sur sept.
La Société a également accepté de soutenir la proposition du STTP de fusionner l’unité des FFRS et l’unité urbaine. Les parties travailleraient ensemble pour amorcer le processus de création d’une seule unité de négociation et d’une seule convention collective pour les deux groupes.
Le STTP a présenté des contre-offres à Postes Canada le 7 octobre, et les deux parties continuent de négocier. L’objectif de Postes Canada tout au long de ces négociations avec le STTP a toujours été de conclure des ententes négociées, sans interruption de travail. L’entreprise demeure déterminée à poursuivre les discussions avec urgence et à trouver le terrain d’entente nécessaire pour conclure des accords.
Dates importantes du processus de négociation
- 13 août : Les parties entament une période de conciliation de 60 jours avec l’aide de parties neutres.
- 12 octobre : La période de conciliation prend fin sans prolongation; les parties commencent une période de réflexion de 21 jours et les négociations se poursuivent.
- 15 octobre : Le gouvernement fédéral nomme une médiatrice et un médiateur pour aider les parties durant les négociations.
- 2 novembre : Fin de la période de réflexion. C’est seulement après cette date que les parties pourraient déclencher un arrêt de travail (suivant un préavis minimum de 72 heures). Cela signifie qu’aucun arrêt de travail ne peut avoir lieu avant le 3 novembre.
- 30 -
Renseignements :
Relations avec les médias
613 734-8888