Bien que la présence du Canada au sein des services aériens de la Grande-Bretagne se compte par milliers pendant la Première Guerre mondiale, ce n’est qu’après la guerre que l’aviation militaire intègre définitivement l’organisation de défense du Canada. En 1920, un décret autorise la création de l’Aviation canadienne, à temps partiel.
Après avoir reçu la désignation « royale » du roi George V, elle devient, le 1er avril 1924, une composante permanente de la force de défense du Canada. L’Aviation royale canadienne (ARC) devient un élément militaire distinct au Canada et joue plus tard un rôle clé dans la victoire des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle contribue depuis à d’importants déploiements canadiens en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie.
L’histoire de l’aviation militaire du Canada en images
Le recto de l’enveloppe commémorative présente un collage de photos officielles du ministère de la Défense nationale qui illustrent le passé et le présent de l’ARC.
- La compagnie November, groupement tactique du 3e Bataillon du RCR, débarque d’un CH-147D Chinook à l’aérodrome de Kandahar après une opération aéromobile, en décembre 2008. Cette image commémore la première fois qu’un Chinook canadien transporte des troupes dans un théâtre militaire.
- Le sergent pilote Omer Lévesque reçoit de l’aide pour enfiler son parachute en juillet 1941. Il est le premier pilote du Commonwealth à abattre un Focke-Wulf Fw-190 allemand.
- Le capitaine Jason McGillis à bord d’un hélicoptère CH-148 Cyclone de l’ARC pendant l’opération Reassurance en octobre 2018.
- Le Lancaster de l’ARC. Après la Seconde Guerre mondiale, l’ARC utilise le Lancaster aux fins de diverses activités, y compris la patrouille maritime, la patrouille arctique et les levés topographiques aériens.
- Prise aérienne en plein vol de trois aéronefs CF-100 Canuck en formation. Le CF-100 est le premier chasseur à réaction conçu et construit au Canada.
- William George Barker, VC, est le premier directeur de l’ARC. Ce timbre fait partie de la série Exploits de l’aviation canadienne lancée le 27 mars 2019.
- Un hélicoptère CH-124 Sea King en août 2014. Le Sea King pouvait notamment effectuer des patrouilles de surface maritimes, ainsi que des opérations de recherche, de sauvetage et de transport.
- Un avion CC-130H Hercules de l’ARC équipé de nacelles de ravitaillement en vol, photographié en plein vol, en juillet 2017. Photo fournie par Derek Heyes.
- Un groupe de pilotes de chasse canadiens du 401e Escadron de chasse canadien autour d’un Spitfire en février 1942. De gauche à droite : Le sergent de section J. Whitham, Edmonton (Alberta); le sergent de section H. McDonald, Toronto (Ontario); le sous-lieutenant d’aviation H. J. L. Merritt, Smithville (Ontario); aux commandes, le sous-lieutenant d’aviation G. F. Newton, Vancouver (Colombie-Britannique); et le sergent C. S. De Nacrede, Calgary (Alberta).
- La lieutenante d’aviation Marian Neily, sauveteuse-parachutiste de l’ARC, en mars 1955. Elle est la première « para-belle » à sauter d’un avion et la dernière en service.
- Un hélicoptère CH-149 Cormorant à l’aéroport de Summerside, à Slemon Park, à l’Île-du-Prince-Édouard, lors d’un exercice d’extraction maritime en juin 2015.
Défendre et protéger, aujourd’hui et demain
Aujourd’hui, l’ARC est chargée de défendre et de protéger l’espace aérien du Canada et de l’Amérique du Nord et contribue à la paix et à la sécurité internationales par ses engagements envers des organisations comme le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). L’ARC sert également au pays, en effectuant notamment des opérations de recherche et sauvetage, et d’aide aux régions touchées par des catastrophes naturelles.
Cette enveloppe commémorative est oblitérée à Borden, en Ontario. La Base des Forces canadiennes Borden (BFC Borden), anciennement la base de l’ARC Borden, est le lieu de naissance de l’Aviation royale canadienne et la base d’attache de la plus importante escadre d’instruction des Forces armées canadiennes. Elle est gérée par le Groupe de l’instruction de soutien des Forces canadiennes (GISFC) et relève de l’Académie canadienne de la défense (ACD) à Kingston (Ontario).
Le cachet d’oblitération s’inspire de la cocarde de l’ARC (officiellement un anneau bleu entouré d’une zone blanche avec une feuille d’érable rouge au centre), l’insigne que portent les aéronefs de l’ARC, de la flotte aéronavale de la Marine royale canadienne (MRC) et de l’Armée canadienne.
Une enveloppe commémorative souligne les 100 ans de l’Aviation royale canadienne
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