Comportements d’achat et valeurs – l’incidence du publipostage sur les Z et les Y

À l’aise avec le numérique, socialement conscients et extrêmement exigeants, les milléniaux ou la génération Y (nés entre 1981 et 1994) et les Z (nés entre 1995 et 2004) ont beaucoup en commun. Leurs valeurs transforment la façon dont les marques s’adressent et joignent leur clientèle.

Nous voulions connaître l’incidence du publipostage sur ces générations. Nous leur avons donc posé la question.

Chaque jour, vous recevez de 5 000 à 10 000 messages. Est-ce que cela vous dérange?

Elizabeth (génération Z) | Je ne me sens pas trop submergée. C’est surtout par les médias sociaux que je reçois de la publicité. On parle donc ici de marketing d’influence ou de marques qui tentent d’imiter le style des personnes que je suis en ligne. Souvent, je ne réalise pas que je suis en présence d’une publicité avant d’y voir des mots-clics tels que #publicité. Ou encore, quand une influenceuse produit du contenu qui détonne de ce qu’elle publie habituellement.

Je suis de la génération Z. Je sais déjà trop bien que la publicité est présente dans tous les aspects de ma vie. Je ne me sens donc pas trop envahie par la publicité. En fait, j’aime bien voir comment les marques s’y prennent pour me présenter leurs produits ou leurs services de manière créative.

Britney (génération Y) | Je ne me sens pas envahie non plus. Les marques que je suis personnalisent leur contenu de manière efficace en fonction de ce que je recherche. Plus il y a de marques qui me proposent un produit semblable à celui pour lequel j’ai déjà signifié mon intérêt, plus ça fait mon affaire. Et si elles m’offrent un rabais, c’est encore mieux!

Leurs façons de voir le monde

Les générations Z et Y croient fermement que chaque petit geste rend notre monde meilleur.

Honnêtement, est-ce que l’engagement d’une marque envers l’environnement influence vos achats?

Britney (génération Y) | Je vais habituellement jeter un coup d’œil à la page « À propos » du site Web d’une nouvelle marque avant de faire un achat. Par exemple, une des marques avec lesquelles je fais affaire régulièrement offre une foule d’options en ce qui concerne le type d’emballage. On peut choisir une option plus écoresponsable, ce qui est une excellente façon d’offrir aux gens soucieux de l’environnement la possibilité de réduire l’empreinte de leurs achats.

Elizabeth (génération Z) | J’aime qu’on m’offre ces options, ça me rend plus disposée à faire affaire avec une entreprise.

L’adoption de la boîte aux lettres

Ne vous laissez pas berner par leur affinité avec le numérique. Les générations Z et Y aiment lire leur courrier.

Pourquoi le publipostage est-il si populaire auprès de votre génération?

Elizabeth (génération Z) | C’est surtout en ligne que je reçois de la publicité. Je n’interagis pas activement avec cette information, parce qu’elle entre et sort de mes fils de médias sociaux sans même que j’aie conscience que c’est une pub. Mais lorsque je reçois un article de publipostage, il n’y a aucun doute : c’en est. Je cherche donc à comprendre : qui a-t-il pour moi? Que ce soit une promotion ou un échantillon, la publicité postale est claire et va droit au bur : elle va m’inciter à poser une action.

Britney (génération Y) | Quand le publipostage fait partie d’une campagne de marketing intégrée, c’est super efficace. J’aime interagir avec les marques de façon numérique pour apprendre à les connaître. Ensuite, si elles font un suivi en m’envoyant un article de publipostage, je trouve que c’est extrêmement efficace. En particulier si on y ajoute un petit cadeau ou une promotion. Cela me donne envie de m’intéresser de cette marque. Je trouve que pour les petites entreprises locales, comme un peintre en bâtiment ou un agent immobilier, le publipostage est un excellent outil pour se faire connaître.

La personnalisation joue-t-elle un rôle dans cette efficacité?

Elizabeth (génération Z) | Le courriel existait déjà à ma naissance. Comme il est rare pour nous de recevoir du courrier, lorsqu’on reçoit un article de publipostage, surtout à notre nom, on se dit : « Wow! On s’adresse à moi! »

Britney (génération Y) | Ça dépend. S’il s’agit d’une marque avec laquelle j’ai beaucoup interagi par le passé et qu’elle utilise mon nom pour m’interpeler, parfait. Si c’est une marque que je ne connais pas, mon nom n’est pas nécessaire. Gardons ça générique jusqu’à ce que j’apprenne à vous connaître un peu mieux. Par la suite, vous pourrez utiliser mon nom.

De tout pour tout le monde

Les formats de publipostal qui conviennent le mieux pour joindre la génération Z et les milléniaux :

Le publipostage crée-t-il un engouement chez votre génération?

Elizabeth (génération Z) | Un article de courrier peut être captivant parce que je n’en reçois pas tous les jours. Si une marque me propose une promotion ou me donne un échantillon, il y a de fortes chances que je sois plus réceptive. Si en plus elle ajoute un code QR, c’est encore mieux : je peux passer du physique au numérique pour explorer l’ensemble de ses produits. Si la promotion que je reçois est à durée limitée, je suis plus susceptible d’agir. Quand j’ai un article de publipostage entre les mains, quelque chose se passe. En ligne, je sais que je pourrai y revenir plus tard. Pour le publipostage, c’est plus immédiat et pressant.

Britney (génération Y) | Le publipostage permet de se démarquer de la pub numérique. C’est une bonne façon de m’inciter à m’intéresser à votre marque. Si je n’agis pas, envoyez-m’en plus. On ne sait jamais!