Wee Woollies fabrique et vend des vêtements pour enfants en laine mérinos respectueux des principes éthiques. L’offre est unique au Canada, mais la concurrence est forte sur le marché international, particulièrement en Europe, où les vêtements pour enfants en laine sont bien plus courants.
Alors, pourquoi se tourner vers le reste du monde quand le marché ici reste encore à exploiter? Pour les innombrables possibilités qu’offre la vente à l’étranger.
« Le monde du magasinage a changé. Aujourd’hui, les gens veulent magasiner en ligne et recevoir leurs achats directement chez eux, peu importe où ils sont dans le monde, explique Cindy Finley, fondatrice et directrice de la création de Wee Woollies, qu’elle dirige avec son mari Filip Hribal. Pourquoi ne pas sauter sur l’occasion? »
Quand la détermination compense le manque d’expérience
C’est certainement grâce à sa détermination que Mme Finley est parvenue à faire connaître son entreprise et ses vêtements uniques et colorés pour enfants. Mère d’une famille amoureuse de la nature originaire de la côte ouest, elle explique que faire la promotion des vêtements en laine mérinos pour les activités de plein air allait de soi. Mais tout n’a pas été facile. Son désir d’utiliser de la laine de première qualité de la Nouvelle-Zélande et son manque d’expérience en affaires lui ont donné du fil à retordre pendant la première année d’existence de son entreprise, qui a maintenant 6 ans.
« Au début, on a échoué, et on a mis le projet de côté pendant 6 mois, avoue Cindy Finley, qui travaillait comme photographe de voyages avec son mari à l’époque. Puis on s’est dit qu’il fallait concrétiser notre projet. Je pense qu’on était un peu naïfs, qu’on ne comprenait pas vraiment à quel point ça allait être difficile. Mais on a foncé et on a finalement réussi. »
L’an dernier, Wee Woollies, dont les bureaux sont situés à Victoria et les installations de production sont situées à Vancouver, a expédié pour 350 000 $ de produits. Environ 40 % des paquets ont été envoyés au Canada, 50 % aux États-Unis et 10 % ailleurs dans le monde. Les produits de Wee Woolies sont aussi vendus par quelques détaillants à New York, San Francisco, Halifax, Calgary et Tofino. Le but de ces collaborations? Bâtir des relations avec des propriétaires d’entreprises qui partagent les mêmes valeurs et qui offrent des produits naturels et écologiques..
Une apparition à Dragons’ Den donne du pep à une approche marketing discrète
Cindy Finley investit très peu dans le marketing. Elle mise plutôt sur le bouche-à-oreille et les médias sociaux, surtout Instagram, où ses clients aiment bien publier d’adorables photos de leurs tout-petits dans un pyjama, un t-shirt ou un bonnet de Wee Woollies. Mais le temps et les efforts qu’elle a investis dans la préparation de son apparition à l’émission Dragon’s Den de CBC ont rapporté gros.
« Ça a fait grimper notre chiffre d’affaires et ça nous a fait connaître partout au pays, en plus de nous donner beaucoup de crédibilité », affirme-t-elle. Durant le tournage de l’émission, le magnat de la restauration Jim Treliving lui a fait une offre. Deux des Dragons ont toutefois jugé que Mme Finley et M. Hribal n’avaient pas besoin de céder une part de leur capital si tôt pour réussir.
Trouver le bon partenaire d’expédition
Autre élément important du succès de Wee Woollies? Sa collaboration avec Postes Canada. Mme Finley peut ainsi expédier ses jolis vêtements en laine en sachant qu’ils vont se rendre à destination, où que ce soit dans le monde. En plus d’être un élément clé de sa réussite, avoir recours au service postal national du Canada s’inscrit dans les valeurs de sa marque.
« On fabrique tout au Canada, ça fait partie intégrante de notre marque, explique Mme Finley. Quand les gens voient que c’est Postes Canada qui livre nos produits, ils sont très contents parce que c’est une entreprise bien de chez nous. »
Comme elle voyage beaucoup pour le travail, Mme Finley aime avoir la possibilité de suivre ses envois en ligne et à partir d’une appli. Elle apprécie aussi le fait qu’elle peut facilement montrer aux employés comment utiliser le système de Postes Canada intégré au site de Wee Woollies pour qu’ils puissent traiter les commandes quand elle n’est pas sur place.
« En février, on est partis en Nouvelle-Zélande pendant un mois. Ça a été un jeu d’enfant de déléguer cette tâche. C’est vraiment génial de savoir que mon entreprise peut continuer de rouler en mon absence. Et ça, c’est en grande partie grâce à Postes Canada. »
À long terme, Mme Finley souhaite dénicher encore plus de clients, d’autres parents à la recherche de vêtements de qualité confortables et bien chauds pour leurs tout-petits.
« Je crois que le monde du vêtement est en train de changer et que les gens commencent à comprendre qu’ils doivent mieux acheter et privilégier la qualité, explique-t-elle. Il y a un énorme potentiel de croissance pour nous, qui contribuons à ce changement. »