Souris Mini suscite la joie d’une génération à l’autre

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À la naissance de sa première enfant en 1987, Annie Bellavance rêve de beaux vêtements seyants et durables. Mais l’offre d’alors suit d’autres règles de jeu. Les prêts-à-porter ne comblent pas ses attentes; ils manquent de gaieté et sont peu pratiques.

Incapable de trouver ce qu’elle veut, Annie décide de créer la garde-robe de sa bambine.

« Je modifiais pratiquement tout ce que j’achetais, avec des renforts, des appliques de couleur, des boutons de fantaisie, raconte la fondatrice et directrice de la marque Souris Mini. Je voulais insuffler une joie enfantine à ses vêtements. »
Une conceptrice visuelle dessine une image. Sur sa table de travail, on voit de nombreux motifs colorés.

En quête de vêtements pour enfants de qualité

Cette inventivité suscite l’admiration à la garderie que fréquente la fillette d’Annie. Les autres parents en demandent et redemandent. Voilà des tenues originales et pratiques dans lesquelles les enfants peuvent sauter, danser, courir à leur gré tout en ayant belle allure.

Le carnet de commandes se remplit, si bien qu’Annie décide de présenter ses collections à d’autres garderies. Elle en visite une différente chaque jour de semaine. Les parents notent dans un carnet ce qu’ils veulent en y ajoutant leurs instructions : il faut que ça se lave facilement; je veux un tissu qui sèche vite; des empiècements aux coudes et aux genoux, s’il vous plaît…

« Pendant 2 ans, j’ai pris bonne note des commentaires. Ç’a été pour moi une véritable étude de marché, faite sur le terrain, auprès de gens qui représentent le profil même de ma cible. J’avais à portée de main un portrait exhaustif des besoins non comblés de ma future clientèle. Mon créneau était là, décrit noir sur blanc. C’est précieux! »

Près de 35 années plus tard, la collection Souris Mini rend encore la vie des enfants joyeuse et colorée en mettant autant l’accent sur la prochaine génération que sur celle d’aujourd’hui.
Annie Bellavance, fondatrice de Souris Mini.

À l’enseigne de la réussite

En 1989, l’engouement gagné en garderies incite Annie et son mari, Steeve Beaudet, à mettre la marque Souris Mini en marché auprès de chaînes reconnues pour la qualité de leur offre en mode enfantine, telles Frisco, Clément et Bateau blanc. Puis, en 2002, le couple ouvre la première boutique Souris Mini, à Québec. Le succès est instantané et s’ensuit une croissance exemplaire.

Aujourd’hui, Souris Mini compte 18 magasins au Québec et occupe un espace dans d’autres points de vente au Canada et aux États-Unis. Elle exploite également un commerce en ligne dynamique, qui propose une plateforme de revente qui redéfinit tout à fait le concept de fidélisation.

Cette initiative démontre à merveille l’engagement de l’entreprise à fournir à sa clientèle des vêtements qui auront plusieurs vies.

Le défi est de taille quand on sait que les enfants ne traitent pas nécessairement leurs vêtements avec douceur. Mais la marque est fortement centrée sur cette promesse. Annie a bien compris que sa clientèle privilégie Souris Mini en raison de 3 caractéristiques clés : la durabilité, la qualité et la créativité.

Tout le reste suit quand ces 3 éléments sont présents.
Un sac recyclé, identifié « Seconde Main » avec le logo de Souris Mini.

Une tradition familiale bien ancrée qui soutient la communauté

La réputation des articles Souris Mini a franchi plus de 3 décennies. Aujourd’hui devenus adultes, les enfants ayant porté du Souris Mini il y a 10, 20 ou 30 années en habillent à leur tour leurs garçons et filles, neveux et nièces.

La marque accompagne d’ailleurs son jeune marché presque dès les premiers jours de vie grâce à son programme philanthropique Mon premier chapeau. Depuis 2009, elle fournit gratuitement des bonnets à des milliers de nouveau-nés (plus de 226 000 jusqu’à présent!). En reconnaissance de ce geste, les parents ou leur famille sont invités à verser un don consacré en totalité à l’achat d’équipement pour les soins pédiatriques dans les hôpitaux participants.

À ce jour, près d’un million de dollars ont été recueillis.

« Souris Mini suit les enfants dans toutes leurs activités : à l’école, au camp de jour, en voyage… », résume Nancy Gagnon, la directrice du service à la clientèle et des opérations boutique de l’entreprise.

« Il faut que les enfants jouent librement, ajoute Annie. C’est vraiment le style de Souris Mini. Je garde cette vision d’une mode pratique et durable depuis le début. »

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Un esprit de communauté qui sert la cause environnementale

Bien installée dans les foyers québécois, la marque compte des adeptes de longue date. Un club d’accros a même créé une page Facebook pour s’échanger habits de neige, layette, pulls, jupes, pantalons, car évidemment, tous ces articles ont résisté au nombre des années et restent indémodables.

« Cet engouement nous réjouit, mais il nous importe de bien encadrer notre clientèle pour la protéger d’éventuelles fraudes et faciliter les transactions, explique Nancy. C’est pourquoi nous avons implanté une plateforme de revente à même notre site Web. »
Sur l’écran d’un téléphone intelligent, on voit une page du site de revente Souris Mini.

« Cette solution s’avère plus pratique et plus sécuritaire pour tout le monde. Nous espérons créer ainsi un mouvement d’entraide et de conscience environnementale. »

Nancy Gagnon,

directrice, Service à la clientèle et opérations boutique,

à Souris Mini

En étant hébergée par la marque, la plateforme confère en plus une authenticité aux vêtements qui y sont offerts. D’ailleurs, l’équipe de Souris Mini examine chaque annonce et se réserve le droit d’éliminer celles qui ne satisfont pas aux critères de transparence et de respect du programme.

« Cette plateforme est si sécuritaire que le risque de perte financière ou de vente frauduleuse est pratiquement nul », souligne Nancy.

Aucun argent ne circule au moyen du site. Le coût d’achat d’un article usagé est plutôt versé directement à Souris Mini qui remet une carte-cadeau électronique d’une valeur de 10 % supérieure au prix de la revente à la personne ayant proposé l’article.

« En favorisant les principes fondamentaux de l’économie circulaire, nous posons un geste social et environnemental. C’est notre riposte à l’effet polluant de la mode éclair », ajoute Nancy.

À retenir
  • Bon nombre d’entreprises prospères naissent de la créativité d’une personne qui cerne une lacune dans le marché et met au point des produits novateurs pour la combler.
  • Tout en créant une valeur ajoutée qui contribue à fidéliser la clientèle, les programmes de revente confirment l’esprit novateur d’une marque et favorisent les principes de l’économie circulaire.

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